MORIMONT
Mörsperg
Situation
Commune d'Oberlarg, canton de Ferrette, arrondissement d'Altkirch, Haut-Rhin.


 

Accès
A Oberlarg, prendre la route départementale 41 vers Levoncourt. A mi chemin prendre la petite route à droite en direction de l'hôtel de charme du Morimont. Parc à voitures en contrebas. Un sentier mène le visiteur au château en quelques instants. En cas de fermeture de la ruine demander la clè à l'hôtel.
Carte Michelin n° 315 - Pli H 12
Carte départementale IGN D68-90 - Pli K 7

Bref historique
La première mention du château remonte à 1228, lors de la guerre qui oppose le comte de Ferrette à l'évêque de Strasbourg, querrelle née lors du décès de la comtesse Gertrude d'Eguisheim-Dabo. Les deux compétiteurs se font une guerre sans merci afin de capter cet héritage.
En 1271, le comte Ulrich de Ferrette, avec l'accord de son fils, vend Morimont à l'évêque de Bâle.
En 1356, le château souffre d'un terrible tremblement de terre.
En 1447 et 1465, Morimont est dévasté par les troupes confédérées.
En 1488, les Morimont sont élevés au rang de Baron par l'empereur Ferdinand de Habsbourg. Ils firent d'important travaux de restauration et de modernisation dans leur forteresse. D'autres campagnes de travayx y eurent lieu par la suite, la plus importante vers 1515.
Le 22 juillet 1637, le Morimont est définitivement ruiné par les troupes françaises.

Visite
Le plan du site du Morimont peut être décomposé en deux parties distinctes.
La première concerne le château du 13ème siècle dont subsistent des vestiges du donjon, une partie de la courtine sud et la tour de l'engle sud-ouest. La seconde couvre la partie renaissance avec les nombreuses tours d'artillerie et la superbe cave voutée.



Arrivés devant le château nous sommes impressionnés par l'ampleur des travaux réalisés. Sur la droite le fossé artificiel protège la courtine. A droite toujours se dresse une tour d'artillerie de 1515 dite de Jacques I.
Après avoir contourné une petite porté, le visiteur se retrouve devant la porte principale du château. Devant lui veille le système défensif du 16ème siècle avec sa canonnière. 

           

Après le passage couvert, protégé par une double porte le visiteur débouche dans la cour intérieure. Devant lui, vers le nord, se dressent les maigres restes des logis renaissance. A gauche il découvre une tourelle d'escalier. Dans la courtine sud une porte mène à la grosse canonière ainsi qu'aux chambres casematées qui conservent leur cheminée d'évacuation des gaz de cpmbustion des tirs.
Sur la courtine ouest se trouve la tour du puit. Tout à coté un escalier mène à la cave voûtée, ses dimensions sont impressionnantes : 50 mètres de long, 10 mètres de large et 5 mètres de haut. Au fond une porte permet d'accéder à la tour Jacques I.

            

Diaporama :

 
 



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